Alain Delon, tueur solitaire, dans le film de 1967 de Jean-Pierre Melville. Le couteau samouraï Alain Delon dans le catalogue d’un fabricant français en 2011. Un raccourci qui en dit long sur la puissance évocatrice du guerrier nippon, dont la devise était “vivre et mourir le sabre à la main”. Mais faut-il mettre cette figure à toutes les sauces ? La presse people en parlait en ces termes lors du lancement : “le designer s’inspire du regard de l’acteur (sic !) pour réinventer l’esprit du katana”… Nous savions le couteau japonais culte mais sommes un peu circonspects. La publicité, la mode, le cinéma, la bande dessinée (mangas) se sont emparés de l’univers des samouraïs, on peut le comprendre par rapport à l’identité japonaise, mais s’y associer pour un produit qui n’a ni de près ni de loin de rapport avec le pays, c’est plus difficile à comprendre.
En 2009 apparaissait déjà sur le marché français un couteau de cuisine “samouraï” proposé par un groupement hôtelier, qui n’avait rien de japonais. Cette année on intercepta une enième copie du couteau Kasumi (fabriquée en Suisse) et même des couteaux vendus sur Internet portant carrément le nom de Kazumi avec un “z”. Au début on s’inspirait des modèles en les adaptant un peu, aujourd’hui les dérives sont de plus en plus marquées. Pour nous il n’y a que deux possibilités de revendiquer une part du savoir-faire nippon : soit un produit forgé au Japon, soit lorsque ce n’est pas possible pour des raisons manufacturières, un attribut fondamental d’origine japonaise, comme l’acier. Nous lancerons au sein du blog une série d’anecdotes sur les moeurs de cette caste de guerriers qui s’est ancrée dans l’inconscient collectif au point de fasciner l’Occident.
Au fait, que signifie “samouraï” ? Surprise, samouraï à l’origine, veut dire “ceux qui servent dans l’entourage de la noblesse”, autrement dit des administrateurs ou chambellans dans le Japon du Xème siècle. Ils évolueront peu à peu jusqu’à devenir des gardes du corps puis des guerriers totalement dévoués. Ils n’avaient pas le droit de travailler ni de gagner de l’argent. Le plus grand déshonneur était d’être fait prisonnier.
En 2009 apparaissait déjà sur le marché français un couteau de cuisine “samouraï” proposé par un groupement hôtelier, qui n’avait rien de japonais. Cette année on intercepta une enième copie du couteau Kasumi (fabriquée en Suisse) et même des couteaux vendus sur Internet portant carrément le nom de Kazumi avec un “z”. Au début on s’inspirait des modèles en les adaptant un peu, aujourd’hui les dérives sont de plus en plus marquées. Pour nous il n’y a que deux possibilités de revendiquer une part du savoir-faire nippon : soit un produit forgé au Japon, soit lorsque ce n’est pas possible pour des raisons manufacturières, un attribut fondamental d’origine japonaise, comme l’acier. Nous lancerons au sein du blog une série d’anecdotes sur les moeurs de cette caste de guerriers qui s’est ancrée dans l’inconscient collectif au point de fasciner l’Occident.
Au fait, que signifie “samouraï” ? Surprise, samouraï à l’origine, veut dire “ceux qui servent dans l’entourage de la noblesse”, autrement dit des administrateurs ou chambellans dans le Japon du Xème siècle. Ils évolueront peu à peu jusqu’à devenir des gardes du corps puis des guerriers totalement dévoués. Ils n’avaient pas le droit de travailler ni de gagner de l’argent. Le plus grand déshonneur était d’être fait prisonnier.