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Les arts japonais – Suminagashi, Shodô et Ikebana

Le Japon est un pays où les arts traditionnels sont nombreux. En voici trois exemples :
Suminagashi, que l’on peut traduire par “encre flottante” et qui a donné son nom au damas de Haiku Itamae, est une forme de peinture. Le procédé est assez simple et permet de réaliser des papiers marbrés uniques. L’artiste dépose à la surface de l’eau de l’encre (sumi-e), qui ne se mélange pas à l’eau (comme le ferait de l’huile). Puis en soufflant dessus, il dessine les motifs. Enfin il pose à la surface de l’eau une feuille de papier qui va absorber l’encre en conservant les motifs qu’elle dessinait à la surface de l’eau.
Shodô est l’art de la calligraphie. L’écriture japonaise est composée de Kanji et de Kana plus ou moins complexes. L’art de la calligraphie consiste à écrire à l’aide d’un pinceau et d’encre (sumi-e) de la manière la plus jolie possible ces caractères. Il faut pour cela impérativement respecter l’ordre de tracé des différents traits qui les composent, et avoir un coup de poignet souple et sûr afin de réaliser les courbes les plus harmonieuses possible.
L’Ikebana ou ikenonô est l’art floral japonais. Signifie “l’art de faire vivre les fleurs”, importé de Chine par les moines bouddhistes au VIIème siècle. Là où l’arrangement floral occidental favorise l’esthétisme des fleurs à travers leurs couleurs, leur abondance et leurs formes, l’Ikebana n’est pas à la recherche d’un esthétisme particulier, mais d’une symbolique autour du concept Terre-Homme-Ciel. Au départ, cet art était réservé aux hommes.