
– plus gros importateur de crevettes ainsi que de thon entrant dans la préparation des sushis et des sashimis, le Japon commence à passer à l’aquaculture de ce dernier, forcé par la baisse des réserves mondiales
– le pays se tourne lentement vers des poissons moins cotés comme le saumon consommé cru ou grillé avec du sel, en ragoût ou mariné, l’avantage du saumon étant que contrairement au thon, au crabe ou aux sardines, les prix sont stables sur longue durée
– le Japon consomme également 75 % des oursins, ce marché est perturbé depuis peu par les pêches illicites venant de Russie. De même pour les crabes. La pêche illicite qui a fait fortement baisser les prix ces dernières années, représentait en 2005 33 % de la pêche totale de ce pays, conséquence : en une décennie, les stocks de crabe sont déjà épuisés dans les eaux russes. Les autorités russes et japonaises essaient tant bien que mal d’y mettre bon ordre.
Un nouveau problème voit le jour depuis peu : la hausse de la demande de poissons de la Chine et de l’Europe, attirés par la longévité et la bonne santé apportés par les nutriments des produits de la mer et la vogue des restaurants à sushis (plus de 500 à Paris par exemple), fait baisser les stocks mondiaux et grimper les prix, cela n’étant pas sans incidence sur le changement de comportement alimentaire observé chez les jeunes générations de Japonais.