
Outre la recherche du kata (= forme idéale), la façon dont on tue le poisson et la découpe finale sont les deux actes majeurs du circuit.
1) Il y a trois manières de le tuer :
– la mort naturelle
– la mort par immersion dans la glace, c’est la technique appliquée en Espagne par exemple
– l’iké-jimé ou mort sans souffrance, cette dernière technique qui consiste à détruire le cervelet du poisson avant que le cœur ne s’arrête, est celle qui permet la plus longue conservation.
2) Cuisine sans assaisonnement, la dernière étape est le travail au couteau car c’est le couteau qui cuisine le poisson. Nous n’entrerons pas dans le détail sur le dépeçage, ce qui nous intéresse plus particulièrement sont les instruments finaux, révélateurs du goût. A la base, il est nécessaire d’utiliser un acier performant facile à aiguiser à l’angle aussi fin que possible pour bien séparer les fibres et économiser cette denrée rare. La technique de découpe préconisée est un geste unique à 45° de la planche, mais deux méthodes différentes cohabitent, voir ici. Au fil du temps, les Japonais ont développé des couteaux particuliers comme les couteaux biseautés aiguisés que d’un côté, afin de conserver la saveur originelle du produit.