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Vue synthétique de nos gammes professionnelles

Type 301 Design by F.A. Porsche
Crées en 2000 par le célèbre bureau de design, les « couteaux Porsche » n’ont eu de cesse de s’améliorer depuis et figurent toujours en bonne place dans les tests officiels*. Leurs principales caractéristiques détonnent dans le paysage :
– l’ergonomie, surprenante (le manche perpendiculaire à la lame épouse la forme de la main)
– la transition hygiénique entre lame et manche, une perle sensorielle annonçant la proximité du tranchant
– des modèles optimisés sur la base des standards occidentaux (lames flexibles pour lever les poissons, dentelées pour les rôtis, couteaux à steak, etc…)

* D’un tranchant redoutable, il est intéressant de constater que ce sont les plus faciles à entretenir soi-même au moyen d’une pierre à aiguiser. Sur une longue période (60 cycles de tests norme ISO 8442.5), ce couteau offre 24 % de tranchant supplémentaire que les couteaux Sabatier, 14 % de plus que les couteaux allemands de marques connues, 10 % de plus que les VG10, acier pourtant beaucoup plus dur, ceci en raison de sa facilité de ré-affûtage (angles réduits et bon compromis, acier ni trop dur ni trop mou). Ils sont donc particulièrement adaptés à tous ceux qui ne sont pas encore rôdés dans l’aiguisage de couteaux.

Haiku
Un nom qui évoque la poésie japonaise. Les premiers couteaux japonais classiques à lames symétriques ambidextres en Occident, ils s’adressent aux passionnés, attentifs et délicats qui préfèrent le contact chaud d’un bois doux (ici du honoki, apparenté au bois de magnolia) et les couteaux légers. La fixation de la lame dans le manche est caractéristique de Haiku : cimentée pour éviter les infiltrations et être ainsi aux normes d’hygiène, une clavette en bambou fixant la bague de renfort, montage éprouvé depuis des siècles au Japon. Les nombreux utilisateurs ne jurent tous que par la balance parfaite de ce couteau remarquablement équilibré et aux talons fonctionnels (aiguisés jusqu’au bout, ils permettent une grande envergure de coupe). Deux couteaux asymétriques H04 et H07 pour droitiers uniquement complètent la collection.

Kasumi Titanium
Les poids plumes de la gamme (118 grammes pour le couteau Chef). Le revêtement en nitrure de titane protège le couteau des attaques acides ainsi que le fil du tranchant (d’après des tests en usine, la longévité s’en trouve accrue dans un rapport de 1 à 8). Il cumule les avantages de la céramique (anti-allergie au nickel, neutre au goût, anti-oxydabilité) sans ses inconvénients. Manche ergonomique en plastique, on affile le noyau en 0,8 % de carbone avec une pierre à aiguiser classique.

Kasumi MasterPiece
La gamme supérieure de ce fabricant (double aiguisage, double polissage et un damasquinage spécial par les spécialistes du genre). Les couteaux Kasumi MP sont contingentés (seuls quelques pays, dont la France, ont le privilège de pouvoir les importer) et triés sur le volet, depuis quinze ans qu’on les distribue nous n’avons jamais constaté aucune imperfection. Acier VG10 à 1,0 % de carbone et 1,5 % de cobalt, manche en micarta, Kasumi est devenu en quelques années le repère du marché, une réputation qui n’est pas usurpée.

Masahiro MBS26 sub-zéro
Un couteau unique. Trempe très précise à très haute température et traitement thermique sub-zéro (cryogénie) en font un produit hors-norme. Acier MBS26 à 0,9 % de carbone, les tests de produits dont ils font partie se terminent toujours à leur avantage. Manche oblong en POM anti-bactérien et léger biseau droit pour accentuer la pénétration dans les chairs.

Haiku Damas
Fabriqué par Kasumi (la même lame sans le double aiguisage de départ), né d’une coopération exemplaire avec la société Chroma. C’est l’esprit Haiku et Kasumi réunis, deux concepts pour le prix d’un seul, légèreté et équilibre de Chroma, le savoir-faire du damasquinage de Kasumi. Bois de honoki marbré pour rappeler le design de la lame, bague fixée par clavette en métal. 

Kiseki
Le record de productivité dont le secret réside dans des carbures fondus dans la masse mélangés avec un élément extrêmement dur offrant une exceptionnelle résistance à l’usure et engendrant des micro-particules qui se régénèrent spontanément par frottement entre le noyau et son alliage, comme pour les dents des rongeurs. Ce qui se fait de mieux point de vue tenue du fil.

Toutes ces gammes ont en commun un angle aussi réduit que possible pour faciliter le passage sur une pierre à aiguiser. Chacune est différente, et toutes ont leurs adeptes en fonction de la préhension de chaque personne.