Couteau japonais Fujiwara Kanefusa

La 26ème génération de forgerons de la famille Fujiwara Kanefusa basée à Seki au Japon dans un esthétisme épuré à l’expertise redoutable.

Le plus ancien coutelier du monde ?

Le couteau japonais a une histoire dont les racines multi-séculaires ont encore de beaux rameaux de nos jours et le forgeron Fujiwara Kanefusa en est une branche ancienne. Connu dans toute la péninsule le nom du clan Fujiwara 藤原 remonte à plus de 800 ans. Génération après génération, le flambeau est passé à la 26ème. C’est le plus ancien forgeron de la ville de Seki encore en activité et, on l’imagine bien, un pilier de cet artisanat local devenu conseiller et mentor pour les aspirants au métier. L’arrière-grand-père faisait partie du cercle restreint de fournisseur du palais impérial. Ils sont avant tout fabricant de sabres japonais, la formule “du sabre au couteau de cuisine” trouvant ici sa juste expression. Ancrés dans l’histoire du Japon, ils sont connus pour la qualité de leurs lames dans la plus pure tradition coutelière japonaise.

Un héritage honoré au XXème siècle.

Prix Nyusen et Nusho remis aux meilleurs artisans du Japon, la 23e génération des Fujiwara, Kato Kouichi, né en 1900, a marquée les esprits avant la seconde guerre mondiale lors d’une démonstration privée du savoir-faire familial devant l’Empereur et l’Impératrice Showa. En 1954, il est nommé artisan traditionnel du Japon dans l’art du sabre. Peu de temps après il reçoit le prix Tokusen puis Yushu par l’ordre de Préservation du Sabre. Il offrira à l’Empereur Heisei une de ses plus belles œuvres et forgea les lames des gagnants du tournoi de sumo de Nagoya à la fin de sa vie. Son œuvre perdura avec ses descendants dont Kato Masafumi tient le flambeau de nos jours.

De la simplicité naît la beauté

Selon Masafumi, « Forger est l’âme du Japon. C’est en vidant son esprit que l’on peut forger les plus beaux sabres ». La poésie n’est jamais très éloignée de ces dinosaures du couteau japonais. Il répond en toute humilité au journaliste qui lui demande combien de temps il faut pour devenir un bon forgeron : Je ne sais pas, cela fait seulement 40 ans que je forge (plus de 50 ans aujourd’hui). 

Nous côtoyons les Fujiwara depuis longtemps par personne interposée (l’actuel dirigeant est un ami d’enfance du dirigeant de Kasumi) ; comme ils ne peuvent fabriquer plus de deux sabres par mois en raison de leur statut d’oeuvres d’art, ils font des couteaux pour assurer le quotidien. Ces produits ne sont disponibles que sur Internet et pas en boutique physique et le contingent limité.

La gamme 

Comme précisé, les couteaux c’est alimentaire pour le maître-coutelier. Et aussi un vecteur de popularité. Apposer un tel nom sur un couteau n’est pas un geste anodin, pas question de déroger sur la qualité. Tout comme Masahiro, Fujiwara fait donc fi des tendances : le couteau devra se vendre sur ses qualités propres. S’ensuit une offre classique en manche pakka, noir.

 

Lames ambidextre aiguisées à 15° de chaque côté. Aiguisage à la pierre à aiguiser de grains de #1000 pour un entretien régulier pouvant être accompagné d’une pierre plus fine comme seconde étape pour un tranchant poli-miroir. Il peut aussi être entretenu avec un aiguiseur manuel à angle japonais de 15° ou un fusil en céramique (grains plus fin) comme entretien correctif et redresser le fil de la lame. 

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