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Il n’y a qu’un seul Kurouchi

…Kurouchi the one and only…

Il n’a certainement pas échappé à ceux qui suivent ce blog. Chroma a beaucoup fait pour le renouveau de ce procédé de fabrication que sont les bruts de forge. Nous avons, dès le début, senti la forte adhésion des cuisiniers nouvelle génération, à des produits identitaires “sauvagement” marqués du sceau de l’artisanat. Haiku Kurouchi n’est pas fabriqué dans un atelier unique mais par divers intervenants individuels. C’est l’artisanat porté à son paroxysme. Un concept unique en son genre, qui fait qu’aucune lame ne ressemble à une autre. La commercialisation de ces objets bruts a dès le début pris un virage intéressant et nous sommes depuis, régulièrement confronté à des imitations. C’est la rançon du succès.

Ce qui est moins drôle, c’est que de nombreux concurrents ont rebondi sur le nom de marque pour en faire un alibi. Genre thermos ou frigidaire, pour vendre leurs me-too d’importation. On a vu fleurir une flopée de Kurouchi ou finitions Kurouchi. Nous avons d’ailleurs le même problème avec des finitions Kasumi.

Par jugement du tribunal d’Alicante du 16 janvier 2020 l’office de l’Union européenne pour la propriété intellectuelle responsable des atteintes aux droits de propriété intellectuelle a confirmé qu’il n’existe qu’une marque communautaire pouvant se revendiquer de l’appellation Kurouchi, c’est la marque de Chroma. Preuve que tout n’est pas permis. L’authenticité d’un vrai Kurouchi est matérialisée sous forme de symbole du faucon Haiku apposé sur la virole. Haiku Kurouchi est un Honmono, un objet véritable. Au propre et au figuré. Et tout ce que ce terme suggère de tradition et de transmission dans la langue japonaise.