Un mot japonais
Il faut encore préciser (voir article précédent sur le damas) qu’autrefois on disposait une couche d’argile réfractaire sur le dos de la lame avant de tremper la lame chauffée à blanc dans l’eau. Ainsi, on durcissait le tranchant alors que le dos de la lame conservait sa souplesse. Cette opération se faisait toujours à l’aube du jour, dans le calme d’un nuit qui s’achève.
Du temps des samouraïs tous puissants, s’effectuaient alors des tests de coupe de sinistre mémoire, sur des plaques métalliques ou des bottes de paille de riz tressées et mouillées mais aussi sur des… cadavres empilés. Des condamnés à mort également et comble du réalisme, des passants qui n’auraient pas dû se trouver là à ce moment (“Tsugiri”). Les clients exigeaient de voir les armes immédiatement après, sans être essuyées, afin de juger de la qualité en observant des phénomènes tels que : l’adhérence des graisses, la coloration de l’acier au contact du sang, des os et des chairs, etc…